Bouger plus, dormir mieux

Avant la pandémie de COVID-19, 36 % des Canadiens déclaraient déjà avoir des problèmes de sommeil, comme des difficultés à s'endormir, à rester endormi et à se réveiller tôt le matin. Depuis le début de la pandémie, le passage à des horaires de travail à domicile (ou l'absence d'horaires définis), ainsi que l'augmentation des facteurs de stress et des problèmes de santé mentale, la prévalence des troubles du sommeil est passée à 51 %. Plus important encore, ces troubles du sommeil auxquels la majorité d'entre nous est confrontée influencent notre risque de maladies infectieuses, de maladies cardiovasculaires, de cancer et d'autres maladies chroniques, à un moment où nous essayons de rester en pleine forme. 

La réponse est-elle aussi simple que d'ajouter plus de mouvement dans notre journée ? C'est fort possible.

Depuis le début de la pandémie, les mesures de distanciation sociale ont joué un rôle dans la diminution de nos niveaux d'activité physique. Des recherches ont montré que les personnes qui pratiquent une activité physique ont 33 % plus de chances de respecter les directives en matière de sommeil. Les personnes souffrant d'insomnie chronique qui pratiquent une activité physique régulière s'endorment plus rapidement et restent endormies plus longtemps. Le moment où l'on pratique une activité physique peut également être un facteur important à prendre en compte. Certaines recherches montrent qu'une activité physique pratiquée tôt le matin peut avoir un impact positif sur la qualité du sommeil par rapport à la même activité pratiquée plus tard dans la journée. Si vous préférez faire de l'activité le soir, il a été démontré que le yoga a des effets similaires en encourageant la relaxation. 

N'oubliez pas que nos changements peuvent être minimes. Il suffit de 10 minutes de marche par jour pour améliorer la qualité du sommeil. Si vous êtes prêt à faire un changement, trouvez un Kin pour vous aider.